Si j’étais journaliste voilà ce que je pourrais écrire dans n’importe quel journal de n’importe quel bord : » Un Etat qui envisage de rogner le bénéfice de deux ans de droit à retraite par enfant aux femmes sous le prétexte d’un arrêt de la Cour de cassation (voir mon commentaire du mardi 10 mars : « retraite des femmes : trouver autre chose ») ; quand on sait combien les carrières des femmes sont déjà cahotiques et leurs droits à retraite réduits. Un Etat et qui envisage de revenir sur le dispositif des carrières longues qui constitue LA grande avancée de la Loi Fillon, au motif que ça coute cher, ce qui est vrai. Nooooon, ce n’est pas possible que ce soit la Franceeuu ! Pour se faire un peu plus mal, on pourra comparer les dispositions à venir sur ces deux postes avec les timides mesures prises sur les retraites chapeau. »… Heureusement, je suis avocate. Alors je ne dis rien.