Près de 600 milliards d’euros, c’est ce que pèsent les dépenses des régimes de protection sociale en 2008 selon un calcul de l’Insee. À hauteur de 95 %, ces dépenses de protection sociale ont pris la forme de prestations. Ce constat est dressé par la fiche thématique de l’édition 2009 de « France, portrait social », un document établi chaque année par l’Insee. Ces dépenses représentent 29,3 % du PIB. Leur rythme de progression de +3,7 % en 2008 a été moins rapide que sur la période 2000-2007 : +4,7 % en moyenne.
L’Insee note encore que ces dépenses restent tirées par le poste vieillesse/survie (261,1 milliards d’euros) devant les risques santé (201,3 milliards d’euros), maternité-famille (51,21 milliards d’euros), emploi (33 miliards d’euros), logement (15,5 milliards d’euros) et pauvreté-exclusion sociale (9,5 milliards d’euros). Les dépenses de vieillesse ont toutefois été en moindre croissance en 2008 (+4,8 % contre +5,3 % en 2007) du fait d’une moindre revalorisation des pensions, mais aussi du coup d’arrêt donné à l’explosion des carrières longues, autrement dit à cette possibilité largement ouverte par la réforme Fillon de 2003 de partir en retraite avant 60 ans pour ceux qui ont commencé à travaillé à partir de 14 ans. Côté santé, un ralentissement de la hausse des dépenses se fait aussi sentir (+3,4 % contre +4,3 % un an plus tôt) du fait cette fois des franchises médicales introduites en janvier dernier pour les médicaments, les actes paramédicaux et les transports de malade. Les prestations du risque pauvreté-exclusion reculent aussi, mais en lien cette fois avec la montée en charge du RSA.
Globalement, les dépenses de vieillesse et de santé représentent à elles seules, les quatre cinquièmes des dépenses de protection sociale. Pour la vieillesse, on assiste entre 2004 et 2008 à une brutale accélération: de 43,6 % des dépenses de protection sociale en 2004 elles sont passées à 45,8 % en 2008. Pour le chômage, les dépenses ont reculé sans discontinuer depuis 2004 pour représenter aujourd’hui 5,8 % des dépenses de protection sociale. Côté recettes, elles progressaient en 2007 plus vite que les dépenses d’assurance maladie (3,7 % contre 3,5 %). Les excédents de l’assurance chômage et des caisses de retraite complémentaire devraient permettre de passe ce cap. Il reste qu’un mouvement de fond se poursuit avec la montée de la part financée par les impôts et taxes (montée en puissance de la CSG et développement des exonérations de cotisations sociales patronales depuis 1993). « Le poids des cotisations sociales dans les ressources hors transferts de la protection sociale a ainsi reculé de -15,5 points entre 1990 et 2008, tandis que la part des impôts et taxes affectés (CSG, taxes sur le tabac et les alcools, etc.) a progressé de +18,8 points ». (dépêche AEF du 13/11/09).
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